Venez découvrir cette exposition photographique, créée par les étudiants de la classe préparatoire à l’enseignement supérieur classe d’approfondissement en arts plastiques du lycée d’Arsonval. Ils vous présentent la médiathèque vue par eux.

La photographie comme écriture de lumière et image sur laquelle l’on écrit, prend place dans les bibliothèques, en compagnie des livres et des autres images.

Les étudiants se sont investis dans ce lieu, la médiathèque, alors vide, sans la présence des lecteurs ni des visiteurs. Ils ont pris place dans l’espace, regardé et rendu une certaine présence dans le lieu : présence cachée, fantomatique, irréelle, présence-absence.

"La photographie devient alors un medium bizarre, une nouvelle forme d’hallucination : fausse au niveau de la perception, vraie au niveau du temps : une hallucination tempérée, en quelque sorte, modeste, partagée : une image folle, frottée de réel." (Rolland Barthes, La chambre claire, 1980).

La photographie tisse des relations avec les lieux qu’elle révèle dans les formes du souvenir, de la fiction et du passage. Le photographe est un passeur d’images et de temps que la photographie dévoile dans le studium ou le punctum du regardeur.
Soient le studio (l’étude) et le punctum (le point sensible) selon Roland Barthes, dont ce dernier détaille les effets sur notre rapport à l’image photographique dans un ouvrage intitulé La chambre claire.